mardi 30 octobre 2007

Soirée Groland

Après cette petite pause bien méritée suite au déferlement (acharnement !) médiatique, pas toujours justifié, il est temps à nouveau de parler de choses sérieuses !



L’émission Groland fête ses 15 ans.

A cette occasion, Canal + a décidé de lui consacrer une soirée le 5 novembre à partir de 20h50.

Au programme de cette soirée grolandaise :

- La diffusion de « Groland Land », un film de 90 minutes de Michel Royer, réalisateur avec Karl Zéro de « Dans la peau de Jacques Chirac » qui retrace l’épopée de cette bande de potes déconneurs et « mal politiquement » corrects.

- A 22h20, diffusion du « Gromadaire » spécial Festival de Quend qui rendra compte des trois jours de cinéma pointu, d’ambiance picarde iodée et des plateaux de moules-frites-bière Grolandaise.

- Enfin, vers 23h30, la soirée se terminera par la diffusion d’ « Avida » de Benoît Delépine et Gustave Kervern.

lundi 15 octobre 2007

Revue de presse (Part 4)

Des articles encore et toujours...!

Brève parue dans le Courrier Picard du 12 octobre 2007




Sous le bras de l’Amiral

Deux poids, deux bitures !

De nombreux incidents ont émaillé la Nuit Blanche, à Amiens, dans la nuit de samedi à dimanche dernier. Une soirée d’autant plus animée qu’elle coïncidait avec la victoire des Bleus contre le Blacks. En comparaison, le festival de Quend du film Grolandais, surtout marqué par l’état un peu trop aviné de certains festivaliers, ressemble à un bal musette. On se souvient, pourtant, que les gendarmes, dans leur rapport, avaient qualifié l’événement de « beuverie infâme » et demandé son interdiction. On comprendrait mal que la nuit amiénoise, bien plus violente, ne subisse le même traitement. A moins que la beuverie ne soit moins infâme lorsqu’elle entre dans le cadre de la célébration d’un événement sportif. Deux poids, deux bitures !


Parole d'un lecteur (en l'occurrence un arbalétrier) parue dans le Courrier Picard du 15 octobre

De beuverie, point !

Un rapport de gendarmerie (notre édition du 29 septembre) et des témoignages divers font état d’un festival grolandais particulièrement arrosé.
Pierre Courtois de Saint-Quentin (Aisne) est secrétaire des sociétés d’arbalétriers qui étaient invitées à prendre part à cette fête. Pour lui, la manifestation s’est déroulée normalement, sans excès.

« Le dimanche 23 septembre, à l’invitation des organisateurs du troisième festival de Quend, les sociétés d’arbalétriers de Montbrehain, Joncourt et Brancourt-le-Grand ont été conviées à effectuer une démonstration de tir à l’arbalète ancienne en présence des protagonistes de l’émission de Canal + et d’un public très nombreux et très chaleureux. A notre arrivée, prise en charge pour nous inviter à prendre une petite collation. Le midi, dîner très copieux sous chapiteau (…). Il y avait énormément de monde à Quend, il faisait beau et il régnait une ambiance bon enfant. Nous avons assisté, entre autres au grand concert donné sur la place, noire de monde, et on voyait bien que toutes les personnes présentes étaient enchantées de cette manifestation ; j’ai vu beaucoup de gendarmes qui plaisantaient avec les spectateurs, sympas, sympas ! Le soir en quittant les organisateurs, tous les participants (nous étions une quarantaine) avons émi le souhait de revenir encore plus nombreux lors de la quatrième édition du festival. En voyant la première page du Courrier Picard : « Quend la fête à la biture », je me suis demandé s’il s’agissait bien de la même manifestation. Le fait que Quend soit à la Une des journaux et de la télé doit susciter, je pense, une certaine jalousie, y compris des voisins très proches, mais de là à démolir une manifestation à ce point ! Je ne parle que du dimanche, mais pouvez-vous me citer une fête où il n’y ait pas d’individus, souvent en bandes organisées, qui viennent volontairement créer des incidents ? En ce qui nous concerne, non seulement nous n’avons pas vu de personnes saoules, mais nous renouvelons nos encouragements aux organisateurs et sommes prêts à revenir encore plus nombreux pour le quatrième festival. »

vendredi 12 octobre 2007

Un petit dernier pour la route…





Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois ! A lire (enfin, parcourir suffira !) le minuscule opuscule « Night clubbing » (n° 40 siouplait !) diffusé sur Amiens (çà suffit), plutôt habitué aux photos-légendes souvent bétifiantes se fend d’un article (bas de gamme) sur Groland 3. Manifestement, son auteur n’a parcouru que l’avenue qui mène à la plage et ce, uniquement le dimanche. Pour le reste, c’est du style "on m’a dit", "madame Michu"…) à moins que notre honorable correspondant n’ait sa eu sa source d’information qu’en lisant le rapport de gendarmerie… Auquel cas, il devrait se renseigner un peu mieux… Hé oui, C’était bien un Festival de Cinéma : il y a bien eu des films (31), des séances (41), des réalisateurs… passons ! Notre plumitif de service ne s’est donc pas rendu compte que nous avions programmé autre chose que « Brice de Nice »…


« Night clubbing » se veut tendance : il était donc bien vu de hurler avec les loups sans même avoir vu l’essentiel. Il est vrai que « Pina Colada », çà le fait mieux « qu’une bière, patron ! ».


Dommage pour vous : Quend 4 aura bien lieu! Vous avez un an pour réviser votre leçon de morale à trois balles !



Le Festival

jeudi 11 octobre 2007

Groland et la liberté d'expression

Article de Daniel Muraz paru dans le Courrier Picard du mardi 9 octobre




Le rapport de gendarmerie sur le festival de Groland continue de faire des vagues. Mais les organisateurs, comme la Région, défendent avec fermeté la manifestation.

La révélation d’une note de gendarmerie ramenant le troisième festival du film grolandais à Quend-Plage à une « beuverie infâme » (Courrier Picard du 29 septembre) continue de provoquer des ondes de choc. Et ce, alors que l’avis général, cette troisième édition a été plus sereine et maitrisée que la précédente (où, il est vrai, on ignorait la teneur du rapport de gendarmerie).
L’information a même eu droit à un long traitement dans l’émission de Jean-Marc Morandini sur Europe 1 (le 1er octobre) et sur le blog de l’animateur. Hier, encore, c’était au tour de Aujourd’hui en France de s’interroger pour savoir s’il y aurait une « troisième édition » du festival à Quend (…quinze jours après ladite 3ème édition !), notant que de « nombreuses voix s’élèvent contre la manifestation ». Mais d’autres voix élèvent le ton en faveur de la manifestation.
Les organisateurs, déjà, qui rappellent que « tous les festivals de France sont confrontés aux mêmes problèmes que Quend : l’alcool, le drogue, la présence de publics marginaux » jusqu’à la Nuit blanche d’Amiens tout récemment. Et qui notent que les divers invités présents cette année (Yolande Moreau, Jackie Berroyer, Robin Renucci, Lio, Delphine Gleize, etc.), « n’ont pas eu le sentiment d’être des alibis pour justifier une « beuverie infâme ». Pas plus que la majeure partie des 20 000 participants de ce 3ème festival de Quend. »
Le festival bénéficie aussi du ferme soutien de Conseil régional de Picardie, qui place le débat sur le terrain de la politique culturelle.

« Le choix de la démocratie »

« Ce rendez-vous humoristique musical et cinématographique de haute qualité » est « un grand moment de démocratie par le rire qui permet à des films à petit budget, intelligents et décalés d’être présentés devant un large public, dans un contexte de formatage croissant de l’offre cinématographique et télévisuelle », affirme la Région dans un long texte sur son site Internet. « Pour ses raisons, nous le défendons et nous le défendrons ».
Contestant l’analyse de la gendarmerie « caricaturale, voire insultante pour les festivaliers », trouvant « scandaleux de voir la responsabilité des organisateurs mis en cause pour des événements n’ayant pas lieu dans le cadre des manifestations du festival officiel », l’exécutif régional estime que « vouloir des manifestations culturelles parfaitement policées, sans un mot plus haut que l’autre, c’est nier ce qui fait la richesse de notre culture » c’est-à-dire « un esprit festif et décalé vecteur d’imagination et de liberté ». La Région se demande aussi si, à travers le festival, ce n’est pas l’émission Bienvenue au Groland qui est visée, pour « dans un contexte de soumission croissante des médias à de grands groupes financiers ou au gouvernement ». Quoi qu’il en soit, « les valeurs humanistes et républicaines qui sont les nôtres ne sauraient en tout cas tolérer cette accumulation de mauvaise foi, nous restons plus que jamais vigilants et prêts à défendre de toutes nos forces la liberté d’expression et de création. »

L’initiateur de la manifestation, le Saint-Quentinois (et Grolandais) Benoît Delépine, ne dit pas autre chose quand, évoquant « cette micro-affaire du rapport de police sur Quend diffusé un peu partout », il dénonce deux « grands faits scandaleux » (…). « N’en déplaise à certains, conclut le comédien, grâce au festival de Quend, le Groland reste un état libre, créatif, généreux…et qui n’a pas peur de ses jeunes. »

Et le slogan envisagé pour la prochaine édition : « Quend IV, il faut se battre » s’avère aujourd’hui bien approprié.

Remerciements

Durant cette « micro affaire » du rapport de gendarmerie, qui a ébranlé la Ville de Quend ainsi que le Festival, de nombreuses personnes nous ont apporté leur soutien ainsi que leurs encouragements (que ce soit par le biais de courriers, mails ou via les commentaires sur le blog) montrant que le Festival de Quend du film grolandais n’est pas une « beuverie infâme » mais bien un événement cinématographique et culturel à part entière.
A toutes ces personnes, nous tenons à dire combien nous avons été touchés et nous souhaitons leur dire merci.

Merci à vous tous.

On va se battre et à Quend 4 on aura la patate !

L’Equipe du Festival

mercredi 10 octobre 2007

Réaction d'un festivalier

Un lecteur du Courrier Picard réagit à propos de l'article paru le 29 septembre sur le Festival (cliquez sur la photo pour lire l'article)

Et si on parlait de cinéma (enfin!)

Nous, les Vivants de Roy Ansersson (Amphore d'Or 2007)

A tout seigneur… « NOUS, LES VIVANTS » (Du levande) du suédois Roy Andersson, Grand Prix du 3ème Festival de Quend du Film Grolandais sortira sur nos écrans le 21 novembre prochain. Une formule pompeuse pour dire qu’il y aura entre 1 et 800 copies du film dans les cinémas de France et de Navarre à cette date (soyons plus modeste…de 30 à 50 copies seraient plus conforme à l’impitoyable loi du marché !). Les Films du Losange (excellente maison de distribution qui s’honore de défendre des films sur leurs qualités artistiques et non sur leurs résultats en dollars au box office US : suivez mon regard…), assureront la sortie de ce film.

Le Prix Spécial du Jury, « J’AI TOUJOURS REVE D’ETRE UN GANGSTER » de Samuel Benchetrit attendra, lui, le 16 janvier prochain pour être à l’affiche. C’est MARS DISTRIBUTION qui s’y colle pour assurer la sortie du deuxième long métrage du réalisateur (après JANIS et JOHN).

mardi 9 octobre 2007

Revue de presse (Part 3)

Encore quelques articles parus dans la presse.

Un article paru sur le site Imedias.biz le 29 septembre 2007

Groland 3 : on était là !
par Alexandre Mancer


Crédit photo: Anaïs Garnotel-Imedias


Dredi 21, Sadi 22 et Gromanche 23 s’est déroulé le Festival du film Grolandais à Quend. Troisième édition d’un festival qui gagne à être connu.


Beaucoup plus calme que l’an dernier car plus axé Cinéma que Concerts, Quend 3 aura vu une Yolande Moreau totalement allumée lors de la cérémonie d’ouverture et une sélection comportant quelques perles qui font plaisir à voir. Entre le très agréable dernier long métrage de Gregg Araki (Smiley Faces), l’étrange film de Christophe Alévêque (Le Fleuve sans fin) et le déjà connu dégoûtant Taxidermie, les goûts étaient bel et bien dans la nature. En plus de la mythique (qui a dit miteuse) salle de cinéma Le Pax, pas moins de trois cinémas démontables (le confort en option) étaient à dispositions à tous les grolandais locaux. Carton rouge sur l’organisation. Pas pire que d’habitude, certes, mais qui a privé les moins fortunés de séances de cinéma (5 € la séance) et a proposé des films en plein air avec un son plus que douteux.

Viendez voir les films

Achevée sous un moment particulièrement émouvant - Michael Kael a eu l’honneur de nous lire la dernière lettre de Jean Moulin, qui a d’ailleurs été lue à l’équipe grolandaise de Rugby avant de perdre 13 000 à 2 -, la cérémonie de clôture a vu remettre plusieurs prix. Jackie Berroyer (dans le rôle de Yolande Moreau) a récompensé Robin Renucci pour Sempre Vivu et un prix spécial pour J’ai toujours rêvé d’être un gangster.

Crédit photo: Anaïs Garnotel-Imedias



Un petit coup de cœur pour ce prix spécial : le film de Samuel Benchetrit (réalisateur de Janis & John) est un petit bijou qui respire le cinéma, avec des relents de Tarantino pour les dialogues et la narration, des airs de la bande d’Alexandre Astier dans la culture de la loose et des clins d’œil à droite et à gauche. Un excellent film français où le genre et le cinéma d’auteur s’entremêlent parfaitement avec un cinéma populaire, la critique bientôt sur imédias. Quend-Plage les pins retrouve maintenant sa légendaire tranquillité (qui a dit amorphe ?) après avoir passé trois jours sous le drapeau à l’amphore, avec un Président partout lui aussi, mais toujours prêt à lever le doigt et le coude.



Brève parue dans Libération – Instants télé du 6 octobre 07


Le trou grolandais


Impossible de se repeindre tranquillos sans que Jean-Marc Morandini vous balance sur son blog. C’est ce qui est arrivé aux aimables olibrius de Groland, qui tenaient le week-end dernier leur festival de Quend-Plage, petit trou balnéaire de la Somme. La gendarmerie n’a pas apprécié l’événement et évoque, assure Morandini, «une grande beuverie infâme». Et dire qu’on a raté ça.

Le reportage officiel sur le 3ème Festival de Quend


Pour voir le reportage consacré au 3ème Festival de Quend du film grolandais par l'émission Bienvenue au Groland, cliquez sur le lien suivant et choisissez l'émission du 29 septembre:

Le mot du Président Salengro



Monsieur Morandini dit qu'il fait du journalisme.
Monsieur Morandini décrit entre autre notre 3ème festival du cinéma.
Il s'appuie pour cela sur un rapport de la gendarmerie.
Quelle belle conception du journalisme.


Ce rapport stipule que le comédien Christophe Salengro, Président de Groland, déambulait le samedi 22 à 17h40 dans les rues de Quend, déchiré, et c'est Jean-Marc Chevauche, "journaliste" du courrier Picard et dans l'émission de Monsieur Morandini, qui commente ledit rapport .
Je n'étais pas dans la rue samedi après-midi, je travaillais.
Jean-Marc Chevauche n'était pas à Quend.
Quelle belle conception du journalisme.

Nous sommes fiers des Grolandais, nous sommes fiers du festival de Quend.
Nous parlons peut-être parfois de caca, mais nous ne faisons pas de la merde.

Le Président
Christophe Salengro

Crédit photo: Anaïs Garnotel-Imedias

lundi 8 octobre 2007

Souvenirs du Festival

Voici quelques photos de cette 3ème édition



Arrivée des invités à la gare de Rue

Départ du cortège officiel en R15-R17 pour Quend-Plage

Musée de la Frite de Jan Bucquoy (Garage des Expos)

I Have A Dream - La radio de Moustic
Crédit photos: F. Julien

Coup de gueule

Ministère de l'intérieur ET de la culture ?


Dans cette micro-affaire du rapport de police sur Quend diffusé un peu partout, je dénote deux grands faits scandaleux:
-Qu'à la fin de son rapport partiel et partial le colonel préconise de supprimer l'événement l'année prochaine. Vit-on déjà dans un état policier ?
-Que Jean-Marc Morandini le reprenne à l'antenne d'Europe 1, usant de pure délation sans l'ombre d'une vérification. Retour au bon temps de Vichy ?

En ce qui me concerne, je retiendrai les 31 films présentés (sans parler de la centaine de courts métrages professionnels ou amateurs), les vingt réalisateurs qui avaient fait le déplacement, et l'Amphore d'Or remise à Roy Andersson, et ce après la découverte de Borat l'année dernière et des Yes Men l'année précédente.


N'en déplaise à certains, grâce au Festival de Quend, le Groland reste un état libre, créatif, généreux... et qui n'a pas peur de ses jeunes.


Benoit Delépine

samedi 6 octobre 2007

Revue de presse (Part 2)

Encore quelques articles parus notamment dans l'Express du 27 septembre



Un Week-end à Groland

Près de 20 000 fans de l’émission culte de Canal + se sont retrouvés dans la Somme. Pour le Festival du film grolandais, devenu la grand-messe bien réelle d’une loufoque communauté.




Dans la nuit picarde, perché sur un char, les bras levés, les oreilles face à la route, le président, Christophe Salengro, bénit la foule en extase. Autour de lui, les invectives crépitent comme des fusées de feu d’artifice. « A poil ! », « Qui ne saute pas n’est pas grolandais ! ». A la hauteur de la pizzeria Napoli, qui est à l’avenue Gaston-Vasseur ce que le Fouquet’s est aux Champs-Elysées, une grand-mère salue la procession présidentielle : »Il est encore plus moche qu’à la télé, le type ! » En cette soirée du 21 septembre, le 3ème Festival du film grolandais s’ébroue dans une ambiance de carnaval. C’est à ce genre de fleuron culturel qu’on voit comme un pays est grand.
Quend-Plage-les-Pins (Somme), ses 300 habitants, ses moules-frites et ses 25 bistrots. C’est donc ici que les affreux jojos de Groland ont choisi de planter leur chapiteau pour un vrai festival de cinéma, avec un vrai jury et des fans de tout acabit. Groland, l’émission culte de Canal+, la principauté virtuelle dont la vie est scandée par une parodie de journal télévisé et des reportages à l’esthétique hors d’âge. Groland, dont les totems sont Moustic, alias Christian Bordes, le présentateur, Michael Kael, alias Benoît Delépine, le reporter sans foi ni loi, et Christophe Salengro, le premier des grolandais, le seul à avoir le droit de vote.

Un bras d’honneur à la face de l’establishment

Tous les samedis, la grand-messe, qui fête cette année son 15ème anniversaire, rassemble plus de 1 million de fidèles. Plus que des téléspectateurs : une véritable communauté qui arbore l’autocollant GRD au cul de la voiture – 100 000 en circulation – et prend sur ses vacances pour assister à un festival improbable au fin fond de la baie de Somme.
Thierry et Christiane Maintenay, la soixantaine enjouée, ont voyagé depuis Angers pour approcher leurs idoles. Ce tailleur de pierre dit que, dans sa vie, il n’a voté qu’une seule fois à droite : « En 1981, pour Mitterrand. » Dans le désert des utopies, Groland est son « oasis de liberté ». Ici, pendant trois jours, au milieu de 20 000 compatriotes plus ou moins concernés par le cinéma, il traque l’autographe du président Salengro, sourit aux bonnes blagues des héritiers du Professeur Choron. Pour son anniversaire, son fils lui a offert le passeport de la principauté : 15 000 Français partagent avec lui le sésame. Des réfugiés politiques, ou presque. Delépine : « C’est incroyable, le nombre de gens qui, dans la rue, nous disent merci ! Parfois, on dirait qu’à travers nous ils existent un peu plus. » Tout se passe comme si Groland, son peuple de losers qui carburent à la bière, ses figurants aux trognes incroyables, les vengeaient de l’arrogance des puissants, à commencer par celle des journalistes. Une émission qui se dresse comme un bras d’honneur à la face de l’establishment. « Groland est un pays où tout est permis, à condition de pouvoir en rire », assure Delépine.
Deux jours plus tôt, Moustic enregistrait l’édition hebdomadaire de Bienvenue au Groland dans les studios de La Plaine-Saint-Denis, le temple de la télé en conserve, une ville dans la ville qu’il nomme aussi « Cacacittà ». Perdue dans ce dédale de hangars, une famille l’a accosté, croyant s’adresser au gardien du parking : « L’émission de Benjamin Castaldi, c’est par où ? » Il a étouffé son rire de sale gamin. Les ors et les pompes du show-biz le laissent froid. Voici cinq ans qu’il s’est posé définitivement sur la côte basque, Benoît Delépine, lui, réside à Angoulême.



Les sketchs sont vulgaires, et alors ?

Depuis la rentrée, le décor du JT grolandais a été repeint en rose guimauve et le générique hargneux des Sex Pistols a été remplacé par la douce mélopée d’Aujourd’hui madame, talk-show destiné aux ménagères des années 1970 où l’on débattait invariablement de varices et de ménopause. « L’émission qu’on regardait l’après-midi quand on était malade », résume Moustic.
Cette accumulation de clins d’œil doucereux, ce goût soudain de la mièvrerie résultent de l’acharnement frontal et quasi militant des auteurs, l’an dernier, à l’encontre du candidat Sarkozy. « On avait perdu le sens du décalage et de la métaphore, reconnait l’homme-tronc de la principauté. Je ne parlais plus de Groland mais de la France. Tout cela était vain. Si on a inventé un pays , c’est pour s’en servir. » Aujourd’hui, Groland, ses oripeaux nunuches et sa musique de centre commercial, est redevenu Groland : une bombe à fragmentation dans un emballage de pochette-surprise.
A Quend-Plage, sous le regard ahuri des locaux, le week-end tire à sa fin. Demain la station balnéaire se rendormira jusqu’à l’été ; A la terrasse d’une librairie, Noël Godin, l’entarteur, dédicace son dernier opus. Fabien, un étudiant dunkerquois, lui tend son exemplaire d’Entartons, entartons les pompeux cornichons ! (trente ans de guérilla pâtissière). Puis il découvre, ému, le message du grand homme : « A Fabien, gloup, gloup »… « Un génie, ce type ! » lâche l’étudiant.
Prostré sur sa chaise, regard de hibou, l’entarteur est comme foudroyé par la révélation : et si son public était encore plus déjanté que lui ?
Sous le chapiteau qui sert de cantine aux festivaliers, la tablée des organisateurs évoque Vase de noces, une allégorie belge de Dominique Gaudry projetée hors compétition.
« C’est quoi l’histoire ? demande Delépine à son voisin.
- Un paysan qui tombe amoureux d’un cochon.
- Amoureux ?
- Oui, enfin, il baise avec une truie et ils ont des porcelets.
- Ok, je vois », conclut Delépine en rajustant ses lunettes fumées.
Les fondateurs de Groland n’ont pas de problèmes existentiels avec la vulgarité. A Canal+, la plupart des sketchs qu’ils reçoivent de la part de leurs fans se situent au-dessous de la ceinture. Ils s’en offusquent à peine. « On peut retourner le problème dans tous les sens, dit Moustic, mais « poil aux jambes », c’est quand même nettement moins marrant que « poil au cul »…
Cette fois-ci, on y est. Au-dessus des dunes, les mouettes dessinent, en un survol ondulant, les lettres d’un alphabet inconnu. Sur scène, le groupe Francis Gasoil achève son tour de chant par A quoi servent les communistes ?. Quatre gendarmes remontent la rue principale, la mine inquisitrice. Christophe Salengro pointe ses oreilles et un frisson court les échines tandis que l’Orchestre national de Groland fait vibrer les premières notes de l’hymne God save the President. Bientôt, la troisième édition du festival aura vécu. Et bien vécu. Inexplicablement, ce soir-là, les journaux télévisés vont passer à côté de l’information. Pas l’Express. Au terme d’une compétition de haute tenue, c’est le long-métrage suédois Toi qui es vivant qui a remporté l’amphore d’or du meilleur film grolandais. Poil au nez ?
Henri Haget


Et voici un article paru dans Ouest France du 25 septembre (pour le consulter, cliquez sur la photo)

Pour voir l'intervention de Marc Volant, maire de Quend, lors de l'émission Voix Publique du 3 octobre dernier, cliquez sur le lien suivant:

http://jt.france3.fr/regions/popup.php?id=vp59b_picardie&video_number=2

Article paru sur le site du journal Bakchich:

http://www.bakchich.info/article1683.html

jeudi 4 octobre 2007

Revue de presse

Heureusement il n'y a pas que le Courrier Picard et Morandini pour parler du Festival, les autres journaux en parlent aussi...en bien cette fois !!!

Voici quelques articles:
Article paru dans l'Union Champagne-Ardennes Picardie le 25 septembre 2007

Festival du film grolandais : une troisième édition sécurisée







Dimanche, la fréquentation du festival atteint son niveau maximum.

Ce week-end, la ville de Quend-Plage-les-Pins s'est transformée pour accueillir le troisième festival du film grolandais.Groland c'est quoi ?

Raymond Défossé, cofondateur du festival avec Benoît Delépine répond : « Ces films ne sont pas à gros budget. Ce sont des films de la Galaxie Groland, c'est-à-dire décalés, qui tranchent avec ce qu'on peut voir à la télévision ».

Groland, c'est une habitude sur la Côte Picarde maintenant, les gens viennent de toute la France pour assister à ce festival un peu atypique.« On vient pour l'esprit de camaraderie», explique Mathieu Secq, un festivalier. «On vient du Havre et on a rencontré des gens qui organisaient du co voiturage pour se rendre ici.Cette année, c'est plus calme, il y a moins de concerts mais on est venu pour faire la fête », raconte Géraldine Belin, une festivalière.

La présence des forces de l'ordre et de la Croix-Rouge française est plus accentuée cette saison pour garantir une meilleure sécurité.

Cosmopolite, ce « bordel organisé » comme le dit Gustave de Kervern misait sur la culture cette année, en partie à cause des deux précédents festivals, réputés pour avoir été trop festifs malgré leur grande richesse culturelle.

Ainsi, cette année, il y avait trois fois plus de projections (une trentaine de films) et 9 films étaient en compétition.Le jury présidé par Yolande Moreau a récompensé « Toi qui est vivant », film de Roy Anderson, déjà récompensé au festival de Cannes.

Ses films sont faits d'une suite de séquences apparemment sans lien les unes avec les autres.

Ce réalisateur suédois nous montre par ce film que l'homme est dépendant des autres et fait régner une atmosphère de fin du monde pour rire.

Gromanche (dimanche), dernière journée du festival, Yvan le Bolloch' et son groupe «ma guitare revient» ont chauffé la scène.

De quoi avoir envie d'y retourner l'an prochain.






En voici un autre paru sur le site de la Préfecture de la région Picardie, préfecture de la Somme le 20 septembre 2007

La sécurité routière au festival du film grolandais

Un stand sécurité routière sera présent sur le festival du film grolandais de Quend-Plage-les-Pins, les 21, 22 et 23 septembre 2007.

L'une des vitrines nationales de " l'esprit Groland " est le festival du film grolandais qui se déroule tous les ans à Quend-plage depuis 2005. Au-delà de l'aspect cinématographique (les organisateurs du festival cherchent à promouvoir, entre autres, des films un peu décalés), ce festival est l'occasion de faire la fête au milieu des acteurs qui ont imaginé pour Canal+ la « Présipauté de Groland », comme Benoît Delépine ou Jules-Édouard Moustic.

L'année 2007 marque la troisième édition de ce festival. Petite nouveauté de ce millésime : la présence, à l'initiative des organisateurs (qui consacrent cette année 1% de leur budget à la sécurité routière), d'un stand du bureau de la sécurité routière de la préfecture de la Somme, qui profite de la portée nationale de l'événement pour délivrer un message en direction des festivaliers. C'est sur l'alcool au volant que sera porté le message du stand de la sécurité routière, qui distribuera des éthylotests à l'effigie d'une amphore, l'emblème de la Présipauté de Groland. Les personnes qui estimeront avoir trop bu pourront donc se tester afin de savoir si elles sont aptes ou pas à reprendre le volant. Si ce n'est pas le cas, ces personnes auront la possibilité de s'allonger dans des transats afin de se reposer et de ne repartir que lorsque les effets de l'alcool se seront dissipés. Elles pourront même se faire examiner par une équipe de la Croix-Rouge dépêchée sur place.
Le but de l''opération est de faire en sorte d'éviter les accidents, car il faut rappeler que la conduite en état d'ébriété est la deuxième cause de mortalité sur les routes de France.

Afin d'assurer la sécurité des festivaliers et des riverains, la gendarmerie nationale déploiera également un important dispositif, destiné à éviter que des excès ne viennent perturber cette fête populaire et à permettre à chacun de profiter en toute sécurité des animations organisées.

Et enfin un article paru dans La Voix du Nord le 2 octobre
Gueule de bois pour le festival de Quend du film grolandais

Un rapport de gendarmerie « dézingue » le festival de Quend du film grolandais en le comparant à « une beuverie infâme ». Ulcérés, les organisateurs titubent, mais comptent bien resservir une quatrième tournée.Les gendarmes picards ne goûtent pas l’humour éthylique des ressortissants du Groland, délirants personnages de Canal+ (notre page « On vous en dit plus » du 22 septembre). Aux yeux des forces de l’ordre, la troisième édition du festival de Quend du film grolandais qui s’est tenue du 21 au 23 septembre n’est que « symbolique et sert de justification à une beuverie infâme ».
De quoi donner des aigreurs à Marc Volant, maire de la petite ville de la baie de Somme : « De l’alcool, il y en a dans tous les festivals, voyez ce qui se passe au carnaval de Dunkerque ! Oui, il y avait de l’alcool, mais pas plus qu’ailleurs. Ce serait réducteur de ne retenir que ça. Cette manifestation est avant tout un festival de cinéma de qualité. » Certes quelques personnages « s’apparentant plus à des raveurs » semblaient moins tenir au septième art qu’au goulot de leur bouteille. « Après une première année à l’ambiance très saine, c’est une population qu’on a vu arriver lors de la deuxième édition car il y avait des concerts dans les rues, note le président de l’office de tourisme de Quend, Vincent Garin. C’est pourquoi cette troisième édition a été recadrée sur le cinéma, mais l’information n’est pas parvenue à tout le monde… » Si beuverie il y a eu, il assure que « ça ne concerne qu’une petite minorité sur 25 000 festivaliers ». D’ailleurs, dans son camping, complet tout le festival, il n’y a eu « aucun incident ». Conscient que « le parfait n’existe pas », le maire de Quend souhaite que la manifestation s’améliore l’année prochaine pour sa 4e édition afin de « continuer à faire un festival de cinéma de qualité ». Santé et longue vie, comme on dit ! •
DAVID MONNERY
Lien vers l'article

mercredi 3 octobre 2007

La perle du jour

Dans « Le Journal d’Abbeville » ( hebdo du groupe OUEST France)

Edition du 3 octobre


Sous le titre « Groland , alcooland, shitland et prisonland » on peut lire les propos suivants d’un avocat du cru comme éléments de défense d’un multirécidiviste de l’alcool au volant :
« Il existe un parisianisme ambiant à Groland où l’alcool coule à flot. Les Parisiens ont importé aux « provinciaux » le cannabis en plus. Le cannabis , c’est fun, n’est ce pas ? G.P. a été pris dans le délire de Groland. Groland, c’est un monde irréel de vinasse et de dégueulis en fin de soirée… » .

On se demande qui a fumé !

Groland en Picardie - Le Choix de la Démocratie (Texte du Conseil Régional de Picardie)

Le troisième festival du film grolandais s’est tenu vendredi 21, samedi 22 et dimanche 23 Septembre à Quend, commune de Picardie maritime qui clôt ainsi sa saison touristique sur un évènement aux retombées économiques certaines. Ce rendez-vous humoristique, musical et cinématographique de haute qualité est le fruit d’une collaboration entre les collectivités locales et l’équipe de groland que l’on ne présente plus. Il s’agit d’un grand moment de démocratie par le rire qui permet à des films « petit budget » intelligents et décalés d’être présentés devant un large public dans un contexte de formatage croissant de l’offre cinématographique et télévisuelle. Pour ses raisons, nous le défendons et nous le défendrons.

Il est regrettable, cependant, que des incidents inhérents aux évènements de cette ampleur aient été rapidement et de manière partielle et partiale, montés en épingle. Toute personne ayant un minimum d’expérience et de recul dans ce domaine sait que la présence en un seul lieu de tant de gens génère des incidents.

Le Conseil régional n’est pas du tout d’accord avec la lecture que le capitaine commandant la gendarmerie d’Abbeville a faite de ces évènements, cette dernière est caricaturale voire insultante pour les festivaliers. Elle se place de plus en totale contradiction avec le rapport de la Croix Rouge, très présente sur le terrain. Cela attriste et inquiète les personnes qui se battent pour faire vivre la culture et la Démocratie dans les territoires. Si ce genre de fantasmes sécuritaires venait à dicter au politique ses actions, nous pourrions tirer un trait définitif sur les festivals et autres évènements culturels très nombreux en Picardie et qui sont les plus sûrs ambassadeurs des talents artistiques présents et futurs.

Il est également scandaleux de voir la responsabilité des organisateurs mis en cause pour des évènements n’ayant pas eu lieu dans le cadre des manifestations du festival officiel. L’équipe de groland organise à Quend, avec de plus en plus d’expérience et de responsabilité, un grand évènement cinématographique dont la qualité et la notoriété ne sont plus à prouver. C’est sur cela que les organisateurs doivent être jugés, et encore par des gens qui au moins savent de quoi ils parlent !

Vouloir des manifestations culturelles parfaitement policées, sans un mot plus haut que l’autre, c’est nier ce qui fait la richesse de notre culture et nous a donné des outils d’expressions aussi précieux que la musique et le théâtre, c’est-à-dire un esprit festif et décalé vecteur d’imagination et de liberté. Cela revient également à souhaiter un festival sans festivaliers.

D’autre part, le décalage est tel entre la réalité des faits et l’interprétation qui en est donnée par la gendarmerie d’Abbeville qu’il est intéressant de se demander si derrière cette condamnation du festival, ce n’est pas l’émission culte de « Jules Edouard Moustic » qui est visée. Tout le monde sait que cette dernière, comme les Guignols de l’info, joue un rôle crucial dans le paysage audiovisuel français. Leurs prises de position courageuses dans un contexte de soumission croissante des médias à de grands groupes financiers ou au gouvernement attirent l’hostilité des partisans de plus en plus agressifs de la pensée unique. Les valeurs humanistes et républicaines qui sont les nôtres ne sauraient en tout cas tolérer cette accumulation de mauvaise foi, nous restons plus que jamais vigilants et prêts à défendre de toutes nos forces la liberté d’expression et de création.
Pour voir l'article rendez-vous à cette adresse: http://www.cr-picardie.fr/spip.php?article1876&var_recherche=groland

mardi 2 octobre 2007

Emission TV

Marc VOLANT, Maire de Quend, sera sur FRANCE 3 PICARDIE pour l'émission VOIX PUBLIQUE mercredi 3 octobre à 18h40 pour évoquer le FESTIVAL DE QUEND DU FILM GROLANDAIS.

L'émission est également en podcast sur le site de FRANCE 3 à partir de mercredi matin et pendant une semaine.

Lendemain de festival.

D’abord, on se souvient des belles choses. Cette année, c’est un vrai festival de cinéma qui a eu lieu à QUEND : QUEND 3, 3 fois plus de cinéma ! C’est vrai. 31 films (longs métrages), des courts métrages à chaque séance (41 séances de cinéma !), 4 lieux de diffusion, plus les projections en plein air réussies grâce à la clémence de la météo (l’été grolandais n’a rien à envier à l’été indien )!

De bonnes surprises aussi comme le cirque « Têtes en l’air » qui a prouvé qu’il avait toute sa place dans ce festival : on y a refusé du monde !

Autre réussite, le garage aux expos (et vice versa). JAN BUCQUOY a fait un tabac avec ses deux expos : « La vie sexuelle de Tintin » et le « Musée de la frite » avec démonstration à la clé.

Un final en musique avec Yvan Le Bolloc’h et Christophe Alévêque. Le tout dans la joie et la bonne humeur…

Et puis la douche écossaise : un rapport de gendarmerie calamiteux arrivé on ne sait comment entre les mains d’un journaliste du Courrier Picard qui n’a pas mis les pieds au Festival…ce qui ne l’empêchera ni d’écrire, ni de participer à l’émission de Morandini sur EUROPE 1 (lequel, sur son blog, le remerciera pour sa « collaboration » …)
Revenons au rapport à charge de la gendarmerie qui « flingue » le festival. Florilège de ce document :

- « L’alcoolisation massive des festivaliers, l’ambiance festive extrême, conduit à une situation très proche des rave-parties »

- « Problème majeur du festival, la surconsommation d’alcool est intrinsèque à cette manifestation ».

- « … Il convient d’être lucide sur les intentions réelles des organisateurs de ce festival, dans lequel le volet cinématographique est symbolique et sert de justification à une beuverie infâme. »

- « Le capitaine, commandant la compagnie d’Abbeville, propose que cette manifestation ne soit pas reconduite en raisons des risques encourus par la population »

La messe est dite : Il faut interdire une manifestation culturelle, le Festival de Quend du Film Grolandais.

Tous les festivals de France et de Navarre sont confrontés aux mêmes problèmes que QUEND : l’alcool, la drogue, la présence de publics marginaux : de La Rochelle à Avignon, des Vieille Charrues aux Eurockéennes de Belfort, pour ne citer que ceux là … Il est vrai qu’à CANNES, on verse plutôt dans l’alcoolisme mondain : çà tâche moins !

Pourquoi Quend ? Pourquoi Groland ?

Yolande MOREAU, Jackie BERROYER, Robin RENUCCI, LIO, Jean TEULE, Christophe ALEVEQUE, Samuel BENCHETRIT, Yvan LE BOLLOC’H , Jean MARBEUF, Noël GODIN, CHARB, Daniel MERMET et Delphine GLEIZE, tous participants de ce 3ème Festival de Quend du Film Grolandais à des titres divers (réalisateurs, acteurs, auteurs, musiciens…) n’ont pas eu le sentiment d’être des alibis pour justifier une « beuverie infâme » !

Pas plus que la majeure partie des 20 000 participants de 3ème Festival de Quend.

Le festival